Avec tes cheveux longs et ton air prétentieux
Avec tes cheveux longs et ton air prétentieux
Sur les trottoirs parisiens,
Ou sur les bancs académiciens,
Je ne me lasse pas de vous voir,
Et toujours un plaisir de vous apercevoir,
Dans un coin de rue sans rien,
Où le long d’un couloir.
Féminité,
J’aimerai te crier que je t’aime,
Depuis que je me suis mis à marcher,
C’est ton parfum qui me mène.
Et toi là bas,
Avec tes cheveux longs et ton air prétentieux,
Ça te va si bien que j’en baisse les yeux,
J’ai un peu honte il est vrai,
Ça fait un moment que je t’observais.
Vos petits sacs inutiles vous rendent si évangiles,
Et vos pantalons vous donnent des corps mignons,
Vos façons de parler m’agace,
Parfois des démarches de petites garces,
Et un féminisme d’occasion,
Tant de contradictions.
Mais vos parfums me calme,
L’excitation de toute mon âme,
D’un corps si près d’une ravissante femme.
Féminité,
J’aimerai te crier que je t’aime,
Même si vous nous rendez fous,
Et que certains jouent aux loups.
Nous oublierons toutes ces scènes,
Mais souvent vous faites peur,
Malgré tout je serai toujours à l’heure,
Pour un baiser au coin de la main,
Aujourd’hui ou demain,
En vérité,
Je ne peux pas m’en passer,
De vos petits yeux charmeurs.